Here's one poem, called "After three years" from Poèmes Saturniens: Mélancholia III, read more Verlaine here:
Opening the narrow rickety gate,
I went for a walk in the little garden,
All lit up by that gentle morning sun,
Starring each flower with watery light.
Nothing was changed. Again: the humble arbour
With wild vines and chairs made of rattan…
The fountain as ever in its silvery pattern,
And the old aspen with its eternal murmur.
The roses as then still trembled, and as then
The tall proud lilies rocked in the wind.
I knew every lark there, coming and going.
I found the Veleda statue standing yet,
At the end of the avenue its plaster flaking,
– Weathered, among bland scents of mignonette.
Note: Veleda (Velleda), a German priestess or divinity, celebrated by Maindron’s 1843/44 marble sculpture, much copied as a garden ornament, as were the popular statues of Flora.
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
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